« Je marche donc je suis » de Pascal Picq
"La marche est le meilleur remède pour l'homme" disait Hippocrate
Qui est l’auteur?
Après une carrière à l’université Duke et au Collège de France, le paléoanthropologue Pascal Picq a orienté ses travaux sur les processus d’innovation et de management des groupes sociaux. Il a publié de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique sur l’homme, son origine et son évolution.
De nombreux livres sur la Marche
C’est prouvé scientifiquement, les personnes qui marchent régulièrement se sentent mieux dans leur corps et dans leur tête. L’être humain est un bipède, un animal qui marche. Et c’est avec la marche que la pensée prend forme. Intimement lié à la pensée et à l’imagination, l’exercice physique de la marche est souvent à l’origine même de l’oeuvre des plus grands philosophes, de Socrate à Emmanuel Kant. Dans nos sociétés toujours plus sédentaires, le geste de la marche est menacé d’oubli. Pourtant, se balader fait aussi du bien à notre cerveau en réduisant les pensées négatives et l’anxiété.
Après trois ou quatre mois d’exercice,
On va commencer à voir des effets au niveau de l’attention, de la vigilance, de la vitesse de réponse des gens et après plusieurs mois d’entraînement, on va même voir des améliorations au niveau de la mémoire et même des régions cérébrales qui soutiennent la mémoire.
Dans ce livre, l’auteur éclaire nos origines : c’est le pied, et la marche humaine à nulle autre pareille, qui a fait de nous des humains. Le chimpanzé n’est pas notre cousin, car il a régressé, en « marchant » à quatre pattes. Avec des comparaisons au sujet des trois allures du cheval, du chien ou du loup, l’auteur montre l’incroyable originalité de la marche humaine, et nos capacités méconnues dans ce domaine. Par exemple, aucun animal ne peut marcher ou courir aussi longtemps que nous, au-delà du marathon, et aucun ne peut échapper à la chasse à courre, laquelle se pratiquait à pied avant le cheval.
D’autres penseurs ont dit:
« Marcher longuement, lentement, résolument, pendant des jours, des mois, c’est faire preuve d’une forme précise de courage : cette endurance, qui n’est pas de l’ardeur explosive, mais une manière de tenir bon sur la durée. C’est faire preuve aussi de dignité : celui qui marche se tient debout et avance. La marche symbolise une humilité qui n’est jamais humiliante. »
Edition Autrement Mars 2024