« le Bore-out Syndrom » de Christian Bourion
Quand l'ennui au travail rend fou. "La meilleure façon de tuer un homme est de le payer à ne rien faire" Félix Leclerc, auteur, compositeur interprère canadien.
Burn out, Bore out, Brown out
On connaît le syndrome du burn-out, moins celui du bore-out : il touche pourtant davantage de personnes (30 % environ des travailleurs contre 10% pour le burn-out) et fait autant, sinon plus, de ravages. Au contraire du burn-out, sorte de boulimie de travail qui provoquerait une indigestion, le bore-out est le syndrome de l’ennui au travail. Source de fortes souffrances, il peut conduire lui aussi à la dépression.Le bore-out, lui, est causé par une sous-charge de travail, un manque de stimulation et de défis au travail. Il fait suite à l’absence d’opportunités de développement professionnel, une mauvaise communication, une absence de reconnaissance ou de soutien, etc.
Fondée sur de nombreux témoignages, l’enquête de Christian Bourion, Docteur ès sciences économiques, est révélatrice. Le brown-out se définit par un manque d’énergie au travail. Lorsqu’un salarié ressent une profonde baisse de motivation avec une perte de sens, un épuisement ou une décroissance de sa productivité, on peut parler de brownout. Ce concept se distingue du burn-out ou du bore-out.
Peut-on être heureux au travail?
Oui bien sûr et j’ai lu des livres enthousiasmants: « l’entreprise altruiste », « les entreprises humanistes« , même si de nombreux livres démontrent le contraire comme « l’entreprise barbare ». Gageons que l’évolution de la société au travail va dans le bon sens avec de nouveaux styles de management des hommes.
4 Janvier 2016 – Albin Michel